11/04/2007

La mythologie Segolène Royal

Il ya quelques jours les français ont pu découvrir sur les murs de leurs villes et villages ceci :
Le choix du noir et blanc, le côté vintage années 70 de la pose, le presque sourire Mona Lisien, les deux bandes rouges qui accentuent la dimension iconique du cliché...
Avec cette affiche, Royal crée sa mythologie et, pour reprendre les mots de Barthes à propos de Garbo dont il évoque le "visage-objet", s'offre aux français en présidente-objet.
Alors, prise de risque originale ou parti-pris trop décalé pour une campagne présidentielle?

09/04/2007

Musée des Arts Décoratifs


Musées des Arts Décoratifs de la ville de Paris, visite du 7 avril 2007

07/04/2007

Comment jouer le Blues

Quand j'ai pas le moral, je prends ma souris et je chante le Blues.
Cliquez sur la photo

06/04/2007

Sea Lion Woman version Feist

En écoute : Feist - Sea Lion Woman from The Reminder.
Cette version Electro-Rock est un petit bijou. Pas facile de s'attaquer à ce standard immortalisé par Nina Simone. Et bien, Feist, elle l'a fait!

04/04/2007

La Cité Interdite/The Curse of the Golden Flower

A retenir :

  • Le visage perlé de sueur de Gong Li en Impératrice au bord de la crise de nerf
  • Une superbe scène d'action où des ninjas prennent d'assault une villa isolée au milieu des montagnes
  • L'ambiance étouffante de la cité, qui nous écrase par ses jades, ses paravavents colorés, son choeur qui scandent chaque heure de la journée, tel une mécanique impitoyable
A oublier :
  • Le surnombre de soldats numérisés dans le final
  • Le mauvais Oedipe sauce asiatique - L'Empereur empoisonne l'Impératrice parce qu'elle couche avec son fils aîné, né d'un premier mariage, auquel il a fait croire que sa mère était morte en couches alors que la dite mère a été exilée par le dit Empereur et qu'elle contacte l'Impératrice qui veut monter une révolte avec son second fils pour renverser son époux mais le petit dernier, qui chercher l'admiration de son père, le prévient... Je passe le dénouement où l'aîné découve que sa mère et vivante, rate son suicide, se fait poignarder pour le cadet qui lui est battu à mort par son père, fou de colère tandis que la mère, de plus en plus malade, assiste à l'échec de son fils préféré qui conduit la révolte -

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Pour l'épure sparte


Contre le clownesque oriental


Le film de Zack Snyder est très agaçant (par ici la bande annnonce.) D'un côté, les Spartes sont beaux, évoquent une esthétique néo-futurisco-hellénique. De l'autre, les Perses sont ridiculement exhubérants... L'arrivée de Xerxès, clouté jusqu'aux joues, sur son char doré, a tout de la gay-pride endiablée. Je précise que je n'ai rien contre la Marche des Fiertés, bien au contraire, mais au milieu d'un péplum futursite, ça fait quelque peu décalé. Bref...
Pas étonnant que certains, salut Libération, surinterprètent le film à l'aune d'une analyse géopolitique profonde : ah ben, ce film il est mauvais parce que c'est évident que le réalisateur, ah ben, il est pro Bush et anti Moyen-Orient.
Je me demande si Snyder a pensé que ce genre de critique pouvait être faite à son film, divertissement de grand écran fait pour engranger des sou-sous, des sous-sous, encore des sou-sous.
Est-ce qu'on peut rappeler que l'image est magnifique et le parti-pris de la narration interéssante (le récit brut d'une bataille).

02/04/2007

Accentus à Pleyel, l'harmonie sans l'émotion

Aller au concert, ca veut dire prendre du plaisir, se délecter de ce qu'on connait déjà sur CD ou apprécier de ce que l'on entend pour la première fois.

Le choeur Accentus s'est fait connaître du grand public, il y a quelques années avec leur album Transcriptions, leur hit restant une arrangement sublime de l'Agnus Dei de Samuel Barber. J'étais ravie donc, samedi soir, d'aller à leur concert, salle Pleyel, pour les écouter chanter. Le programme était celui de leur dernier album Trancriptions II. J'ai passé 1h30 à guetter l'émotion. Pourtant, un choeur d'environ trente chanteurs, il y aurait de quoi vous faire vibrer. Hélas! Même leur inteprétation de l'Hiver de Vivaldi ne décollait pas. Si l'harmonie, la justesse étaient remarquablement présentes, le plaisir restait aux abonnées absents. Les choristes donnaient l'impression de répondre au garde à vous la dirigiste Laurence Equilbey. J'assistais non pas à un concert, mais à une séance de travail, d'enregistrement- ce qui n'était pas faux, le concert était suivi par Radio France et filmé par je ne sais qui (ce qui nous a valu de voir le spectacle toute salle éclairée).
Bref, CD ou concert, il faut choisir... et j'opte pour en rester à la version gravée.