Le bon et les méchants

Ce qu'il y a de bien avec ce deuxième film de Lelouch (1976), c'est qu'on ne saurait dire, in fine, qui est le bon et qui sont les méchants. Les protagonistes se partagent les rôles tour à tour. Bon par opportunisme ou idéologie, méchant par haine ou amour de l'autre (ou idéologie). Pas de héros, ni d'anti-héros. Ni blanc ni noir. Juste en sépia, des motivations complexes donc humaines portées avec une naturelle et subtile épaisseur par des acteurs très justes (Dutronc, Jobert, Cremer, Fossey, Villeret...).
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