04/07/2007

Lost in insomnia

J'avais beaucoup aimé Lost in translation de Sofia Coppola (2003) pour le jetlag qui s'insinue jusque dans les perceptions du spectateur lui-même. Anamorphose des sens. Douce fatigue endurante. Sentiments lancinants. Lumière du jour trop blanche...
Comme si l'on était côté de soi et de la réalité de sa vie.

J'ai également beaucoup aimé The Machinist de Brad Anderson (2005). Version aigue et trash de cette anamorphose que tous ceux qui ont déjà eu et re-eu et eu à nouveau des insomnies connaissent bien /redoutent tant.
Quand le temps et l’espace se gondolent. Que les pensées, les souvenirs, idées, images, raisonnements s’accouplent les uns aux autres pour nourrir toujours plus d’obsessions, donner toujours plus d’épouvante à nos angoisses, nos culpabilités et nos paranoïas...

Trevor Reznik (Christian Slater) n'a pas dormi depuis un an. Un an !

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