07/08/2007

Les siestes columbo


Vers trois heures.
Midi au soleil dont les rayons tapent droit et intense.
La tonnelle désertée, la cuisine bien rangée. Flotte encore l’odeur sucrée du melon à laquelle se mélange la flagrance corsée du café.
Le silence tombe sur la maison.
Tout le monde s’est dispersé après le déjeuner.
Dans la chambre, derrière les murs épais, entre les persiennes refermées en tuile : un rai de lumière, grouillant de poussière autrement invisible.
Le son du vieux poste Schneider de Cal au minimum, Columbo confond les meurtriers avec son insistance faussement maladroite.
Douce somnolence...
Luxe de l’été.

Photo : Lez

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