04/04/2007

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Pour l'épure sparte


Contre le clownesque oriental


Le film de Zack Snyder est très agaçant (par ici la bande annnonce.) D'un côté, les Spartes sont beaux, évoquent une esthétique néo-futurisco-hellénique. De l'autre, les Perses sont ridiculement exhubérants... L'arrivée de Xerxès, clouté jusqu'aux joues, sur son char doré, a tout de la gay-pride endiablée. Je précise que je n'ai rien contre la Marche des Fiertés, bien au contraire, mais au milieu d'un péplum futursite, ça fait quelque peu décalé. Bref...
Pas étonnant que certains, salut Libération, surinterprètent le film à l'aune d'une analyse géopolitique profonde : ah ben, ce film il est mauvais parce que c'est évident que le réalisateur, ah ben, il est pro Bush et anti Moyen-Orient.
Je me demande si Snyder a pensé que ce genre de critique pouvait être faite à son film, divertissement de grand écran fait pour engranger des sou-sous, des sous-sous, encore des sou-sous.
Est-ce qu'on peut rappeler que l'image est magnifique et le parti-pris de la narration interéssante (le récit brut d'une bataille).

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