25/07/2007

On ne trouve jamais que ce qu'on cherche

" Le cyclisme, quoi qu'on en dise, au plan international, est la discipline la plus avancée en matière de lutte contre le dopage sur l'ensemble des contrôles urinaires, mais également sur les contrôles sanguins.
Le cyclisme est la première fédération internationale à faire à ce niveau des contrôles sanguins, alors que beaucoup d'autres fédérations se cantonnent à faire des contrôles urinaires.
Le cyclisme pratique également beaucoup de contrôles inopinés, ce qui est autre moyen de lutter contre le dopage, puisqu'une partie des dopages se font à l'entraînement et pas en compétition. (…) La FIFA (ie. la Fédération Internationale de Football) n'a pas totalement adhéré au code mondial antidopage. Durant la Coupe du monde 2006, il n'y a eu que des contrôles urinaires, alors qu'en 2002 il y avait eu l'introduction des premiers contrôles sanguins. Si par exemple des footballeurs avaient bénéficié de transfusions sanguines en 2006, ils ne pouvaient pas être contrôlés positifs car cette pratique ne se décèle pas dans les urines.
D'autre part, certaines pratiques dopantes comme l'hormone de croissance ne sont pas retrouvables dans les urines. Et pour l'instant, le monde du football n'a pas mis en place de traçabilité biologique cohérente, et par conséquent, ne sait pas réellement ce qui se passe en termes de dopage. Ou ne veut pas le savoir. "

Ce n’est pas moi qui le dit, c’est Gérard Dine, chef du service d'hématologie et d'immunologie de l'hôpital des Hauts-Clos de Troyes et spécialiste des pratiques dopantes (sur le chat du Monde).

Alors, évidemment, ça n’excuse rien et ça ne clôt certainement pas le débat.
"Le dopage est un fléau" comme on n'arrête pas de l'entendre. Un fléau dont les déterminants sont sportifs, médicaux et technologiques, économiques et sociologiques et que l’on ne combattra qu’en mettant à plat toutes ces logiques.
Juste, ça recadre un peu les choses sur le Tour, cher à de nombreux Français. Dont Cal et moi.

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