18/09/2007

Jospin dans l'impasse de l'orgueil

D'habitude j'angoisse face à tous les livres que je n'aurais jamais le temps de lire...
Mais voilà qui change : me voici maintenant à m'énerver devant ceux que je refuse de lire.
Encore un donc ! Celui de Jospin cette fois.
Mais comment ose-t-il ? Comment ose-t-il écrire ce qu'il écrit. Ecrire tout court d'ailleurs.
Ne serait-ce que pu-bli-er ???!!!

Je suis en pétard. Il parle avec condescendance de "compétence". Mais en 2002, depuis le poste que j'occupais, j'ai pu le voir de mes yeux manquer d'intelligence et de lucidité sur des sujets graves, s'enferrer avec un orgueil démesuré dans des certitudes plus jamais questionnées et s'isoler dans une bien mesquine querelle personnelle...

Je suis en pétard. Parce que, malgré ça, j'ai voté pour lui. Parce que j'ai même été parmi ceux qui ont trouvé bien, courageux voire noble, son retrait brutal de la vie politique. Il reconnaissait ce que j'avais vu. Il reconnaissait n'avoir pas été à la hauteur. C'était un acte radical de responsabilité.

J'ai été en pétard depuis, chaque fois qu'il a repointé son nez en prétendant arbitrer sur tel ou tel sujets (le mariage homo en plus !) ou telles ou telles personnes (ce pauvre Hollande par exemple qui a du récupérer le navire PS au plus fort de la tempête).

Aujourd'hui, je suis grave en pétard parce qu'il revient se payer Royal.
Je ne parle même pas d'elle (et de sa réponse... seigneur.... pitié.....).
Mais on peut tourner les chiffres dans tous les sens, raffiner ce qu'on veut de façon plus ou moins honnête en incrémentant des scores de gauche (laquelle?) et en les comparant dans le temps...
Reste qu'au second tour de 2007, Royal était là, elle, alors qu'au second tour de l'élection présidentielle de 2002, lui, Jospin, a cédé sa place à Jean-Marie Le Pen !
Le résultat est là.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Incroyable le culot des hommes politiques. Morale de l'histoire: le ridicule ne tue pas. La mauvaise foi paie. Il y a la des leçons à tirer de tout ça pour notre vie professionnelle.