18/07/2007

Kraftwerk et la postérité du rock choucroute

J’ai ressorti un de leurs albums grâce au Tour de France.
Kraftwerk. Ça veut dire "centrale électrique" en allemand. C’est aussi le nom d’un groupe de ce qu’on appelait, au début des années 70, le Krautrock ou "rock choucroute".
Evidemment, ça le fait pas trop comme ça.
Pourtant, le Krautrock c’était à l'époque une recherche d'alternative européenne au rock anglo-saxon.
Une démarche expérimentale qui enfanta... rien moins que... la techno !
On ne se souvient pas toujours (pas assez) de Kraftwerk, hélas.
Probablement parce que la partie visible de leur carrière musicale consiste en géniales apparitions et soudaines éclipses.
Florian Schneider-Esleben et Ralf Hütter ont été parmi les premiers à enregistrer des instruments électroniques, à initier la progression rythmique, la musique répétitive pop, les mix improvisés…. Ils ont aussi été les précurseurs des vocoders, des logiciels de synthèse vocale et des images générées par ordinateur pour leurs clips et leurs apparitions scéniques.

Kraftwerk c’est de la poésie électro-design, du romantisme industrialo-urbain et un groupe discret dont l'influence sur la musique actuelle est, a contrario, ENORME.

Autobahn (de l’album éponyme). Ultra-moderne ça date pourtant… de 1974 !



Le fameux The Robots (The Man Machine) rappelle furieusement Daftpunk, sauf que, là encore, ça remonte à il y a près de 30 ans (1978) !


Pour le plaisir et parce que c’est de saison :
Tour de France (version de 1983)


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